Devant la prévalence des chutes des plus de 65 ans, qui sont la première cause de mortalité accidentelle, le gouvernement a révélé un plan antichute des personnes âgées. Son but : la réduction de 20 % des accidents mortels ou invalidants des personnes de 65 ans et plus d’ici à 2024.
Aujourd'hui, les chutes de personnes âgées provoquent 10 000 décès et plus de 130 000 hospitalisations par an. Des chiffres qui ne peuvent que s'aggraver avec le vieillissement de la population et le « papy-boom » de la génération née d'après guerre. Ainsi, le nombre de Français de 75 à 84 ans devrait augmenter de 50 % d'ici à 2030.
Face au coût en vies humaines, mais aussi financier (les chutes de personnes âgées coûtent 2 milliards d'euros par an), le gouvernement a lancé un plan national antichute, qui s'articule autour de 5 axes, détaillés dans le dossier de presse.
Ces axes comprennent la diffusion d'informations auprès des acteurs de l'autonomie afin de repérer les personnes à risque, des aides financières pour couvrir jusqu'à 50 % du coût des travaux d'aménagement du logement des seniors, un accompagnement 100 % remboursé au bon usage d'aides à la mobilité, la création de modules spécifiques de rééducation post-hospitalisation, la mise en œuvre de programmes d'activité physique adapté (APA), et la généralisation des services de téléassistance.
Une campagne d’information et de sensibilisation sera déployée dans les prochaines semaines et permettra de replacer la chute des personnes âgées comme un enjeu de santé publique.
Un site dédié aux personnes âgées et à leurs aidants est également disponible. Créé par la CNSA (Caisse nationale de sécurité pour l'autonomie), il s'agit d'un portail d’informations sur la vie à domicile, avec également des aides sur le choix d’un changement de logement ou d’un hébergement en Ehpad. Il recense notamment les acteurs auxquels les individus peuvent s’adresser pour des demandes d’informations et/ou de prises en charge.
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