Depuis le début du mois de mai, 2 423 cas de variole du singe ont été confirmés en France. Presque toutes les personnes touchées sont des adultes de sexe masculin.
Selon le dernier bilan de Santé publique France, 468 nouveaux cas ont donc été détectés en France entre le 28 juillet et le 5 août. Première tendance qui se confirme, l'Île-de-France concentre le plus de cas. À ce jour, 49 % des malades dont la région de résidence est connue (862 cas) vivent en effet en Île-de-France. L'Occitanie (210 cas) et Auvergne-Rhône-Alpes (179 cas) sont les deux autres régions dans lesquelles on a recensé le plus de personnes infectées par le virus de la variole du singe. Sur les 2 423 personnes touchées, 47 (2,9 %) ont dû être hospitalisés du fait de leur infection au virus Monkeypox, dont 39 pour complications en lien avec ce diagnostic. En France, aucun décès n’a été signalé à ce jour.
Deuxième constat conforme aux observations des dernières semaines, la quasi-intégralité des malades sont des adultes de sexe masculin, seulement 20 femmes et 2 enfants de moins de 15 ans figurent en effet parmi les cas confirmés. À ce jour, en France, 96 % des cas pour lesquels l'orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Les cas adultes ont un âge médian de 36 ans, 25 % des cas adultes ont moins de 30 ans et 25 % ont entre 43 et 84 ans.
Concernant les symptômes, des éruptions, en particulier génito-anale, ont été observées dans au moins 70 % des cas investigués. Des fièvres et des adénopathies ont également été signalées chez une majorité de patients.
Santé publique France précise par ailleurs que plus de 53 000 doses de vaccin de 3e génération ont été livrées aux territoires à la date du 4 août. Alors que des pharmacies devraient bientôt pouvoir commencer à vacciner contre la variole du singe, l'agence rappelle la liste des personnes éligibles : « les personnes qui ont eu un contact à risque avec une personne malade, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes rapportant des partenaires sexuels multiples, les personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples, les travailleurs et travailleuses du sexe et les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle ». Enfin, « la vaccination peut aussi être envisagée au cas par cas pour les professionnels de santé amenés à prendre en charge les personnes malades », souligne Santé publique France.
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