Les médecins généralistes ont vu leur revenu progresser de 2,8 % en 2014, soit un taux identique à celui enregistré un an auparavant. Les statistiques publiées aujourd’hui dans « Le Généraliste » font état d’une moyenne annuelle nette de 83 935 euros par praticien, pour un volume d’honoraires perçus de 154 273 euros. Se basant sur les données de l’Union nationale des associations agréées (UNASA), l’hebdomadaire souligne cependant que cette augmentation résulte davantage d’une réduction des charges que d’une hausse réelle des recettes. En effet, celles-ci ne sont en croissance effective que de 2,2 %, contre 3,4 % un an plus tôt. La « marge » réalisée par les généralistes en 2014, atteint donc 57 %, du jamais vu depuis trois ans.
À noter que de fortes disparités marquent la profession. Le premier quartile des généralistes ne touche qu’à peine 37 000 euros alors que le quartile supérieur émarge à 140 000 euros.
Les écarts se creusent également entre les régions. Un généraliste du Gers touche 108 000 euros par an en moyenne, pendant que son confrère des Bouches-du-Rhône n’engrange que 67 000 euros.
Ces résultats placent la médecine générale au sixième rang par ordre croissant, loin devant l’endocrinologie, la psychiatrie et la pédiatrie, et précédant de peu la dermatologie et la rhumatologie.
Les généralistes sont en revanche largement dépassés par la pneumologie et l’ORL libérale, la gastro-entérologie (110 000 euros) et la cardiologie (121 000 euros), de même que par l’ophtalmologie (147 000 euros). Quant aux anesthésistes-réanimateurs, ils doublent le revenu de leurs confrères généralistes.
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