Première condition pour passer au modèle proposé par Lucien Bennatan : le déremboursement des spécialités de prescription médicale facultative. Leur part dans la rémunération du pharmacien passerait ainsi de 12 % à 25 %, dont 22,5 % seraient assurés par une marge commerciale et 2,5 % par un honoraire de dispensation. La fin de la prise en charge de certains médicaments ramènerait la part de la rémunération liée à la délivrance de spécialités de 70 % à 50 %. Celle-ci se composerait essentiellement d’un honoraire de dispensation (40 %) et, dans une moindre mesure, d’une marge commerciale (10 %). Un système directement inspiré de celui en vigueur en Suisse. En effet, les confrères helvètes revendent le médicament au prix usine, auquel ils ajoutent deux types de rémunérations : une prestation logistique à la boîte et un honoraire pharmaceutique à la ligne. Le système développé par le groupe PHR prévoit également une évolution des sources de revenus liée à la rémunération de services. Dans un premier temps, le président de PHR envisage que ces services représentent environ 10 % d’activité supplémentaire pour l’officine. Au total, calcule-t-il, la rémunération se composerait alors à 57 % d’honoraires et à 47 % de marge commerciale. Un premier pas avant d’arriver aux 90 % de rémunération à l’honoraire préconisés par Lucien Bennatan.
Le modèle PHR en pratique
Publié le 11/04/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2827
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