Le budget de la Sécu monopolise cette rentrée parlementaire. Comme chaque année, le médicament devra payer un lourd tribut, via des baisses de prix de l’ordre d’un million d’euros. Et comme chaque PLFSS, la version pour 2023 recèle un article qui fâche la profession : l’article 30, qui prévoit la possibilité d’instaurer des appels d’offres sur les médicaments, notamment sur les génériques, met en émoi toute la chaîne pharmaceutique. Car au-delà des conséquences financières désastreuses pour l’officine, cette disposition aurait des retombées sur l’organisation même de l’approvisionnement et l’observance des patients. Pire, à l’heure où les ruptures n’ont jamais été aussi nombreuses un tel dispositif pourrait rapidement déboucher sur une impasse thérapeutique pour les patients concernés. Ces multiples éventualités ont suscité une levée de boucliers immédiate dans l’écosystème pharmaceutique. Pétitions, menaces de grève et amendement auront finalement eu raison de la volonté du gouvernement.
Octobre
Une catastrophe évitée de peu
Par
Publié le 05/01/2023
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine