Anny Bauman, pharmacienne à Nogent-sur-Oise (Hauts-de-France), a été agressée par des cambrioleurs dans la nuit du 23 au 24 juin. Elle s'en est tirée sans séquelle, mais très secouée. Les cambrioleurs, toujours en fuite, sont repartis bredouilles.
C'est à trois heures du matin que la propriétaire de la pharmacie se réveille, alertée par un bruit. En allumant la lumière, elle tombe sur deux cambrioleurs. Les individus se précipitent alors dans sa chambre. « Ils m'ont étranglée et immobilisée » témoigne au « Quotidien du pharmacien » Anny Bauman, 75 ans, qui a encore des traces sur ses bras. « Ils voulaient l'argent dans le coffre. Mais tout est à la banque ! »
Pas de quoi dégonfler les cambrioleurs, qui insistent. La pharmacienne leur révèle alors l'emplacement du coffre (vide) dans le bureau de la pharmacie. Mais en descendant dans l'officine, les cambrioleurs déclenchent l'alarme. Alertée, la police est arrivée sur les lieux en quelques minutes. Les voleurs, qui avaient pris la poudre d'escampette, sont repartis sans butin.
C'est en volant une échelle sur un chantier voisin que les malfaiteurs se sont introduits sur la terrasse de l'appartement d'Anny Bauman, situé au-dessus de la pharmacie, et brisé la vitre blindée à coups de pied de biche.
« Je n'ai pas encore eu le devis, mais les travaux vont me coûter cher », témoigne la pharmacienne. « Je vais aussi devoir prendre un vigile toutes les nuits car c'est ouvert. » Le rappel qu'un cambriolage, même raté, a des conséquences durables…
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