Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, confirme le travail mené pour proposer une version de son vaccin antiCovid - Comirnaty - plus facile à conserver et à utiliser. Il espère pouvoir proposer dès l’été prochain une formule sans dilution et pouvant être conservée plus longtemps à des températures de réfrigérateur classique.
Présenté comme l’un des vaccins les plus prisés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, le produit de Pfizer reste le plus compliqué en termes de logistique. Le groupe pharmaceutique poursuit ses efforts pour alléger ces contraintes et promet, pour l’été prochain, une version déjà diluée, donc prête à l’emploi, qui pourra être conservée deux à trois mois au réfrigérateur (au lieu de 5 jours actuellement) en plus de deux à trois mois au congélateur classique (au lieu de deux semaines aujourd’hui, la conservation longue durée nécessitant un stockage dans un supercongélateur). Cette annonce du PDG de Pfizer, Albert Bourla, pourrait faciliter l’obtention de ce vaccin pour une utilisation en officine, comme le réclament les pharmaciens français.
En attendant cette nouvelle formulation, Pfizer étudie la possibilité d’allonger de deux semaines à un mois la « durée de conservation pendant laquelle vous pouvez retirer le vaccin actuel d’un supercongélateur à -70 °C et le placer dans un congélateur classique à -20 °C, sous réserve d’un feu vert réglementaire ».
Des annonces opportunes alors que les contrats de nouvelles commandes de ce vaccin se multiplient. Le PDG de Pfizer estime pouvoir produire « 2,5 milliards de doses cette année, et même dépasser 3 milliards dès l'an prochain ». Quant à l’efficacité de Comirnaty sur le variant indien, il se dit confiant, le vaccin ayant fait ses preuves contre les différents variants préoccupants, que ce soit le britannique, le sud-africain et a priori le brésilien. « Sur le nouveau variant d'Inde, nous n'avons pas de données, mais je suis optimiste sur notre capacité à le contrôler. » En outre, il rappelle qu’à chaque variant « source d’inquiétude », une procédure est systématiquement lancée pour adapter le vaccin actuel « en 100 jours », ce que permet la technologie de l’ARN messager.
Avec l'AFP.
A la Une
Baisses de prix sur les pansements hydrocellulaires, et ce n’est pas fini
L’USPO appelle les autorités à réagir
Un mauvais départ pour la campagne vaccinale contre la grippe
Autour de l’ordonnance
Les RGO du nourrisson et les IPP
Saga des marques
Même, tout un univers du soin spécifique en un mot