La vaccination va connaître une première accélération lundi dans 700 centres dédiés avant de pouvoir, à terme, être déployée dans les officines et cabinets médicaux.
La France accélère sa stratégie vaccinale avec le lancement, dès lundi, de la vaccination des 75 ans et plus, ainsi que des personnes atteintes de certaines pathologies à haut risque de Covid grave sur prescription médicale. Ces dernières personnes concernées sont celles atteintes de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie, de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés, de polypathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes, de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection, de trisomie 21, et les transplantés d’organes solides ou par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
Au total, ce sont 6,4 millions de Français qui sont appelés à se faire vacciner à partir de lundi. L’objectif à tenir : avoir administré une première dose du vaccin d’ici à la fin du mois à au moins un million de personnes. Pour ce faire, il est possible de prendre rendez-vous depuis ce matin via le site sante.fr ou par téléphone au 0 800 009 110 (opérationnel 7 jours sur 7, de 6 heures à 22 heures), en contactant directement le centre de vaccination le plus proche, ou en utilisant l’une des plateformes désignées par le gouvernement, à savoir Doctissimo, Keldoc ou Maiia.
Mais au-delà des 700 centres de vaccination déployés dans l’Hexagone, les Français pourront à terme se faire vacciner près de chez eux. Si aucune date n’est encore fixée, le ministre de la Santé Olivier Véran a confirmé hier soir ce qu’il a dit une semaine plus tôt : « Tous les professionnels de santé, dont pour certains d’entre eux les étudiants et les retraités, peuvent être amenés à vacciner dès aujourd’hui dans les centres de santé. Lorsque nous aurons d’autres vaccins qui ne se conservent pas à -70 °C mais dans un frigo entre 2 et 8 °C, nous pourrons exploiter le maillage français en pharmacies et en cabinets médicaux pour développer encore plus et encore plus vite. » Un tel vaccin, celui développé par AstraZeneca et l’université d’Oxford, pourrait obtenir le feu vert de l’Europe le 29 janvier.
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