Les parasites intestinaux sont essentiellement représentés par les ascaris, trichures, ankylostomes, ténia du chien (Dipylidium caninum) et du ténia échinocoque. Ils sont extrêmement fréquents, tant chez les chiens que chez les chats (transmis au moment de la naissance ou lors de l’allaitement de la mère à ses petits), et ils constituent un danger, tout particulièrement pour les jeunes animaux, notamment les ascaris, première cause de malnutrition, de rachitisme et de mortalité chez les jeunes. Leur « contrôle » régulier tout au long de la vie de l’animal doit donc représenter une priorité.
Attention au risque de contamination humaine par les œufs d’ascaris, notamment chez les jeunes enfants jouant dans des bacs à sable souillés par des déjections d’animaux.
Il existe aussi un risque, rare, de transmission du ténia du chien à Dipylidium à l’homme, via l’ingestion d’une puce parasitée (par exemple à l’occasion d’un léchage du visage), ainsi que du ténia échinocoque, surtout en milieu rural (ingestion d’œufs présents dans des déjections de chien souillant des aliments consommés crus, ou sur leur pelage).
Selon les parasites, la contamination s’effectue par voie orale (alimentation, eau de boisson, sol…), lors de l’allaitement, par voie transcutanée, lors de la gestation (passage transplacentaire), ou de la mise bas (des parasites étant localisés au sein de l’utérus de la femelle). Tous les animaux peuvent être concernés, même ceux qui vivent en appartement !
La nature et la densité des parasites interviennent dans l’impact possible sur l’animal. Certains animaux ne présentent aucun signe visible, alors que chez d’autres la symptomatologie est importante, avec des troubles digestifs (diarrhées, alternances constipation/diarrhée, vomissements, colites hémorragiques), une altération de l’appétit, un retard de croissance, un amaigrissement, une anémie, des troubles respiratoires (durant la migration des larves), des dermites (interdigitées pour les ankylostomes) ou encore des manifestations allergiques. Ces parasites peuvent augmenter la mortalité des jeunes animaux.
On peut utiliser régulièrement un vermifuge polyvalent, comme le nitroscanate, le mébendazole, ou encore une association niclosamide-lévamisole ou niclosamide-pyrantel.
Attention au risque de réinfestation qui est permanent tout au long de la vie de l’animal.
On recommande habituellement de vermifuger chiots et chatons tous les 15 jours entre 15 jours et 2 mois, puis mensuellement entre 2 et 6 mois, et, enfin, 2 à 4 fois par an à partir de l’âge de 6 mois, y compris et même surtout les femelles gestantes ou allaitantes.
Il est fortement conseillé de vermifuger au même moment tous les animaux présents au foyer et de compléter par une lutte systématique contre les puces (possibles hôtes intermédiaires des parasites intestinaux).
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Françoise Amouroux
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