Prévention des gelures ou crevasses
Le pelage protège efficacement les chiens du froid et, s’ils n’ont pas été tondus, ils peuvent sortir non couverts. Toutefois neige, glace et sel de déneigement peuvent occasionner des gelures, fissures ou crevasses extrêmement douloureuses sur plusieurs parties du corps : extrémités (coussinets, truffe, bout des oreilles) ; peau peu velue ou glabre (scrotum, intérieur des cuisses et ventre).
Les coussinets peuvent être préparés aux « sports d’hiver » par l’application quotidienne de baumes tannants « spécial coussinets » qui les renforcent et les protègent, en débutant 10 à 15 jours avant le départ. Il faut sécher les pattes au retour d’une promenade dans la neige en vérifiant qu’il ne reste ni glace ni sel entre les coussinets. Pour ne pas tirer sur les morceaux de glace pris dans les poils de la peau fragile qui sépare les coussinets ou les doigts (c’est douloureux), il suffit d’enrouler les pattes dans un linge humide et tiède (jamais chaud) pour faire fondre la glace avant de les sécher. L’application d’une pommade hydratante protectrice sur la peau interdigitée, la truffe ou le bout des oreilles permet d’éviter les crevasses.
Le port de « bottines » protège les chiens aux pattes fines ou de petite taille, les chiots ou les chiens à arthrose en les isolant du froid.
Il faut éviter que le chien reste allongé sur la neige (la peau glabre du ventre et du scrotum est sensible au froid) et bien le sécher au retour. Dès l’apparition des signes indicateurs de froid (tremblements, refus de sortir ou de bouger), l’animal doit être rentré. Un manteau peut être utile chez les chiens de petite taille, à poils ras ou « nus », les chiots ou les chiens âgés plus sensibles au froid.
Luminosité et rayons UV
Les rayons UV sont néfastes, surtout pour les animaux au pelage blanc ou à la truffe rose (non pigmentée). Un écran total adapté à la peau du chien (et non pas de l’homme, à cause des risques de léchage) protège les parties sensibles et peu velues (museau, oreilles, ventre, intérieur des cuisses) du soleil de montagne. Une bonne hydratation est importante (prévoir une gourde) car le froid déshydrate.
Les petits maux d’hiver
Le chien développe, rarement, des otites liées au froid. Par contre, par temps froid, la présence d’humidité dans le conduit auditif peut favoriser l’inflammation : en cas de délivrance d’un produit de soin ou d’un traitement auriculaire, pensez à préciser de ne pas les mettre avant une sortie (décaler le traitement au soir).
Il est fréquent qu’en jouant le chien ingère sans conséquences de petites quantités de neige. Mais, en cas d’ingestion massive, l’apparition de vomissements doit amener à consulter le vétérinaire car une gastrite, parfois sévère, est possible.
L’intoxication par l’antigel (éthylène glycol) est assez fréquente en hiver (son goût sucré est apprécié du chien). Elle nécessite un transfert d’urgence chez le vétérinaire (symptômes dans les 3-5 heures post-ingestion, mort possible de l’animal).
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Françoise Amouroux
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