Une vidéo pour expliquer au public la délivrance des médicaments vétérinaires

L'Association nationale de la pharmacie vétérinaire d'officine (ANPVO) a réalisé une vidéo pédagogique pour expliquer l'ensemble des règles encadrant la délivrance au public des médicaments vétérinaires. À diffuser sans modération.

Sur un ton à la fois didactique et ludique, l'ANPVO réussit en à peine 3 minutes 30 secondes à faire passer l'ensemble des messages importants sur le sujet. La vidéo récemment mise en ligne par l'association dit tout de la délivrance au public des médicaments vétérinaires. Avec pour principal porte-voix le chat Moustache, l'ANPVO détaille de A à Z toutes les étapes qui mènent à la dispensation du médicament vétérinaire… et martèle au passage quelques vérités bonnes à rappeler : « Le diagnostic du vétérinaire est le préalable obligatoire à toute prescription de médicaments soumise à ordonnance », « Une ordonnance est obligatoire pour faire délivrer les médicaments vétérinaires soumis à prescription » ou encore « Si vous choisissez le pharmacien, votre vétérinaire doit vous remettre la prescription à l'issue de la consultation et vous laisser la liberté d'aller en pharmacie ». Sur ce dernier point, le message se veut encore plus précis : « Il est interdit au vétérinaire de refuser de remettre l'ordonnance au client si celui-ci le souhaite », explique la voix off. Et joignant l'image au propos, l'ANPVO d'enfoncer le clou : « Toute entrave à cette liberté de choix est très sévèrement sanctionnée. » À savoir que les contrevenants risquent « 4 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende », souligne noir sur blanc l'animation.

S'il insiste sur la justification réglementaire de la dispensation du médicament vétérinaire à l'officine, le film en détaille aussi les avantages. La délivrance en pharmacie permet au propriétaire d'animal « de bénéficier gratuitement d'un double contrôle de son ordonnance tout en agissant très efficacement sur le prix des médicaments grâce au jeu de la concurrence », précise le commentaire, avant de conclure que « la complémentarité vétérinaire/pharmacien est un atout formidable de santé publique ».