En bonne santé pour 82 % d’entre eux, les étudiants ne présentent pas moins des facteurs de risques multiples, comme le soulignent les résultats de la quatrième enquête sur la santé des étudiants réalisée par la mutuelle étudiante LMDE.
Les facteurs comportementaux interpellent en premier lieu, et tout particulièrement les addictions, dont une alcoolisation ponctuelle importante vécue par 54 % d’entre eux au cours des douze derniers mois, une consommation problématique de cannabis touchant un étudiant sur dix, ou encore le tabac, 17 % des jeunes fumant quotidiennement.
Les comportements à risques se prolongent dans la vie sexuelle : 12 % des étudiants déclarent n’utiliser aucun moyen de protection contre le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles (IST) ; 39 % estiment d’ailleurs être mal informés sur ces dernières. Parmi les étudiants ayant eu des relations sexuelles, près de la moitié n’a jamais effectué un test de dépistage du VIH/SIDA.
En matière de contraception, si le recours à la pilule et au préservatif reste majoritaire, avec un taux d’utilisation respectif de 77 % et 53 %, il décline au fil du temps. Le recours à la contraception d’urgence se banalise : 28 % des étudiantes ont déjà pris la pilule du lendemain une fois dans leur vie, 18 % plusieurs fois. Une précarité s’installe également dans le recours aux soins, 9 % des étudiants ne disposant pas de complémentaire santé et plus d’un tiers déclarent avoir renoncé à consulter un médecin au cours des douze derniers mois. Si près de la moitié invoquait un motif financier, les autres déclaraient se tourner vers l’automédication. Cette fragilité n’est pas le seul signal d’alarme émis par cette étude. Près de quatre étudiants sur dix déclarent se trouver en état de mal-être. Une proportion qui double chez les filles : elles sont 46 % à présenter des symptômes anxieux.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques