Les aliments peuvent influer sur l’efficacité et la tolérance (notamment digestive) des médicaments de différentes manières.
La prise simultanée de nourriture peut ralentir, atténuer, voire, plus rarement, renforcer l’effet d’un médicament.
Généralement, c’est au niveau de l’absorption que se produit l’interaction, mais le métabolisme et l’élimination peuvent également être modifiés par les aliments, en particulier par les graisses, les protéines, les aliments acides ou basiques. D’où l’importance du moment de la prise par rapport aux repas.
Ce type d’interaction peut être cliniquement très significatif pour certains médicaments à marge thérapeutique étroite, comme la ciclosporine et la théophylline.
Il faut aussi citer les interactions de type pharmacodynamique, comme classiquement l’absorption d’aliments à haute teneur en vitamine K chez des patients traités par antivitamine K.
Rappelons également que le jus de pamplemousse peut augmenter, parfois considérablement, l’absorption intestinale (par inhibition du métabolisme au niveau des entérocytes) de certains principes actifs, comme la simvastatine, l’atorvastatine, la ciclosporine, le tacrolimus, la lercanidipine, la carbamazépine, la dronédarone, l’ivabradine et la sertraline, avec un risque de majoration de la fréquence et de la gravité des effets indésirables.
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