Les antivitamines K sont désormais contre-indiquées durant la grossesse et le Préviscan ne peut plus être prescrit en initiation de traitement.
À partir du 1er décembre, l’initiation de traitement par Préviscan (fluindione) n’est plus autorisée, selon une lettre envoyée aux professionnels de santé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Le Préviscan est désormais réservé au renouvellement du traitement des patients utilisant ce médicament depuis plus de 6 mois et bien équilibrés.
Cette restriction de prescription découle d’un risque immunoallergique, rare mais sévère, qui survient le plus souvent durant les six premiers mois d’un traitement par fluindione. En revanche, chez les patients traités depuis plus de six mois et bien équilibrés, ce risque ne s'observe plus. Il n’est donc pas justifié de modifier le traitement. D’autant plus que tout changement d’anticoagulant peut entraîner un risque d’événement hémorragique ou thromboembolique.
Par ailleurs, l’utilisation des antivitamines K (Coumadine, Préviscan, Sintrom et Mini-Sintrom) est désormais contre-indiquée au cours de la grossesse (excepté chez les femmes enceintes portant une valve cardiaque mécanique), en raison d’un risque tératogène, fœtotoxique et d’un risque d’hémorragies fœtales et néonatales. En cas de poursuite d'un traitement par antivitamine K durant la grossesse, la patiente doit être pleinement informée des risques pour le fœtus.
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