DÉBUT 2012, l’ouverture d’un premier centre Ophta vision dans le quartier chic de la Madeleine, à Paris, avait eu les honneurs du 20 heures de TF1 et fait grincer des dents une partie de la profession. En privilégiant délégation des tâches et prise de rendez-vous par Internet, Ophta vision propose un bilan oculaire complet en moins de 48 heures et sans dépassement. Un an plus tard, la holding a déployé ses ailes. Lyon a accueilli cet automne son centre ophtalmologique fondé sur le modèle économique. « Nos deux centres fonctionnent très bien, indique le Dr François Pelen, cofondateur ophtalmologue et diplômé d’HEC. À Paris, 160 patients sont reçus chaque jour par quatre orthoptistes et quatre médecins, soit 35 000 passages à la fin de l’année. À Lyon, le centre est locataire de la clinique Natecia. Trois orthoptistes et trois médecins y voient déjà 150 patients par jour. » La consultation dure entre 10 et 20 minutes. Salarié, l’ophtalmologue touche 100 000 euros net par an et l’orthoptiste 1 000 euros net par mois, pour 39 heures de travail hebdomadaire.
L’avenir ? Une seconde levée de fonds de 5 millions d’euros (auprès de Helse, holding entrepreneurial de long terme spécialisé dans le domaine de la santé) doit permettre la construction de six autres centres en 2013, un en banlieue parisienne (ouest), les autres aux quatre coins de la France. Ophta vision table sur un réseau composé de 50 centres avant 2019.
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