Après l'Académie de médecine en février et l'agence Santé publique France en mai, c'est au tour de l'Organisation mondiale de la santé de s'émouvoir de l'utilisation d'Artemisia annua sous des formes non pharmaceutiques pour traiter le paludisme. Ce n'est pas la première fois que l'OMS s'exprime clairement contre ces pratiques, mais cette fois elle détaille dans une brochure de 30 pages, en anglais, sa prise de position en rappelant l'histoire de l'artémisine (substance active issue d'Artemisia annua) et son utilisation dans de bonnes conditions. Elle rappelle que depuis 2007, le traitement recommandé exclut l'artémisine en monothérapie au profit d'une thérapie combinée, notamment pour limiter les résistances. En outre, elle souligne que l'utilisation artisanale de la plante n'a aucune garantie d'efficacité, que la composition varie d'une plante à l'autre, que l'efficacité des extraits disparaît à haute température et dépend des dosages et des durées d'infusion.
Lire également l'article page 11.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques