Depuis 2010, les spécialités à base de prégabaline (Lyrica et génériques) font l’objet de signalements de cas d’abus et de dépendance en France et en Europe, ce qui a justifié la mise en place en 2013 d’un suivi national d’addictovigilance.
Selon les derniers bilans, les autorités de santé ont mis en évidence deux signaux. D’une part, un détournement des prescriptions de prégabaline, avec des falsifications d’ordonnance et des cas de nomadisme médical et/ou pharmaceutique. D’autre part, une augmentation de l’utilisation de la prégabaline au sein de populations à risque (sujets traités par des médicaments de substitution aux opiacés ou présentant des antécédents de toxicomanie), pouvant évoluer vers une consommation à finalité non thérapeutique liée à une obtention illégale. Cette dernière observation a conduit l’ANSM à mettre en garde les professionnels de santé sur les conditions de prescription de la prégabaline, en particulier chez les patients ayant des antécédents de toxicomanie.
L’agence rappelle également les signes de mésusage, d’abus ou de dépendance à la prégabaline qui doivent alerter, tels que le développement d’une accoutumance, l’augmentation des doses et un comportement de recherche du médicament doivent être surveillés chez ces patients.
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