La mise en garde de l’Académie de pharmacie à propos des tests de dépistage des stupéfiants que vous avez rapportée dans « Le Quotidien » du 28 septembre est un exemple d’avis qui devrait être plus fréquent, cela afin d’aider notre profession à faire des choix plus pertinents.
Le monde officinal est sollicité quotidiennement par des représentants de laboratoires et fabricants les plus variés venant nous vanter les bienfaits de leurs produits et profiter également de notre label pour leur donner un semblant de sérieux. Même si parfois notre choix est relativement facile face à la nature du produit (teintures pour cheveux, produits diététiques surgelés !), il est parfois plus délicat face à des produits qui sont présentés comme venant apporter un intérêt thérapeutique ou préventif (produits renforçant le système immunitaire, extraits de plantes…).
En juin dernier, notre association avait publié un texte « Au nom de la santé publique » qui rappelait certaines difficultés dans lesquelles le pharmacien se trouve face à certains médicaments ou produits conseils promus à grands renforts de publicité (voir l’édition du 12 juin du « Quotidien du Pharmacien »). Si aujourd’hui nous devons chercher certains produits innovants et fiables qui permettent à nos économies de rattraper quelques points de marge, nous avons aussi besoin d’aide pour décider et éviter tout dérapage.
En conséquence, si nous ne voulons pas encombrer nos officines de produits qui risquent de dénaturer notre métier, bienvenus sont les avis et mises en garde qui viennent orienter nos décisions grâce à des arguments réellement scientifiques. Merci à l’Académie de nous venir en aide pour nous situer comme de véritables professionnels de santé.
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