Le diagnostic est d’abord basé sur l’interrogatoire : existence d’une plainte fonctionnelle et/ou esthétique, antécédents (notamment familiaux d’insuffisance veineuse), obésité, sédentarité, tabagisme…
Puis le médecin recherchera, en position debout, les signes cliniques évoqués ci-dessus. Il palpera les pouls et réalisera un examen neurologique simple.
Parmi les examens complémentaires, le Doppler continu et l’écho-Doppler continu qui sont les examens de choix, permettent de confirmer le diagnostic et de préciser le mécanisme de l’insuffisance veineuse.
À l’issue de ce processus, le médecin classera le patient (le plus souvent une patiente) selon la classification dite CEAP (Clinique, Étiologique, Anatomique, Physiopathologique) en fonction du stade de la pathologie (6 stades : de C0 à C6). Classement important dont dépend la démarche de prise en charge, qui sera très souvent de longue haleine.
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Françoise Amouroux
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