Quelque 20 % des patients diabétiques souffrent de complications macrovasculaires (macroangiopathie) affectant les artères musculaires de diamètre > 200 µm. Les atteintes les plus évidentes concernent les coronaires, les carotides, les artères des membres inférieurs ou les artères cérébrales. Le diabète augmente ainsi le risque d’infarctus d’un facteur 2,2, celui d’artériopathie des membres inférieurs d’un facteur 5 à 7 et celui d’accident vasculaire cérébral ischémique d’un facteur 1,6.
Sa recherche impose un ECG de repos annuel suivi, si besoin, d’une scintigraphie myocardique couplée à une épreuve d’effort.
Atteinte carotidienne. Les carotides sont auscultées à chaque consultation et une symptomatologie évocatrice impose une échographie Doppler. En cas de risque élevé, celle-ci sera systématisée tous les 2 à 3 ans.
Artériopathie des membres inférieurs. S’accompagnant d’une claudication intermittente avec réduction progressive du périmètre de déambulation, elle évolue souvent en plaies chroniques des pieds avec gangrène (l’ischémie est indolore du fait d’une association fréquente à une neuropathie périphérique). Elle est à l’origine d’amputations au niveau de la jambe ou de la cuisse. Ce risque impose un suivi des pouls et des trajets artériels à chaque consultation et, si besoin, d’une échographie Doppler des artères des membres inférieurs.
Pied diabétique. L’apparition de lésions podologiques résulte souvent de la conjonction en proportions variables de la neuropathie et de l’artériopathie.
L’expression la plus banale de cette pathologie est le mal perforant plantaire, constitué au niveau des points d’appui par une lésion ulcérée à bords souvent nets, indolore, se creusant parfois jusqu’à l’os. Sévère et fréquente (elle affecte environ 7 % des patients diabétiques), cette complication est aggravée par la survenue d’une infection, notamment si l’hygiène est insuffisante. Elle est à l’origine de près de 8 000 amputations d’un membre inférieur chaque année en France.
La nécrose résulte quant à elle d’une sténose ou d’une oblitération des artères : la peau est froide, fine, dépilée, avec un aspect de livedo ou parfois pourpré.
La prise en charge d’un pied diabétique impose, outre l’éventuelle adaptation de la prescription antidiabétique et l’assurance de la compliance du patient, la suppression de l’appui au moyen de dispositifs spécifiques (chaussures de décharge, etc.), une détersion manuelle de l’hyperkératose, une désinfection locale, une éventuelle antibiothérapie systémique (plaies infectées) ainsi que l’application de médicaments favorisant la cicatrisation des plaies chroniques. Surtout, le patient diabétique doit respecter scrupuleusement les règles de prévention des atteintes du pied en veillant notamment à ne jamais marcher pieds nus, à porter des chaussettes en coton changées tous les jours, à limer ses ongles plutôt que de les couper, à ne pas utiliser de coricides, à inspecter quotidiennement ses pieds, à recourir à des soins de pédicurie réguliers, à pratiquer suffisamment d’exercice (marche à pied) pour favoriser la circulation collatérale de suppléance.
Sa recherche impose un ECG de repos annuel suivi, si besoin, d’une scintigraphie myocardique couplée à une épreuve d’effort.
Atteinte carotidienne. Les carotides sont auscultées à chaque consultation et une symptomatologie évocatrice impose une échographie Doppler. En cas de risque élevé, celle-ci sera systématisée tous les 2 à 3 ans.
Artériopathie des membres inférieurs. S’accompagnant d’une claudication intermittente avec réduction progressive du périmètre de déambulation, elle évolue souvent en plaies chroniques des pieds avec gangrène (l’ischémie est indolore du fait d’une association fréquente à une neuropathie périphérique). Elle est à l’origine d’amputations au niveau de la jambe ou de la cuisse. Ce risque impose un suivi des pouls et des trajets artériels à chaque consultation et, si besoin, d’une échographie Doppler des artères des membres inférieurs.
Pied diabétique. L’apparition de lésions podologiques résulte souvent de la conjonction en proportions variables de la neuropathie et de l’artériopathie.
L’expression la plus banale de cette pathologie est le mal perforant plantaire, constitué au niveau des points d’appui par une lésion ulcérée à bords souvent nets, indolore, se creusant parfois jusqu’à l’os. Sévère et fréquente (elle affecte environ 7 % des patients diabétiques), cette complication est aggravée par la survenue d’une infection, notamment si l’hygiène est insuffisante. Elle est à l’origine de près de 8 000 amputations d’un membre inférieur chaque année en France.
La nécrose résulte quant à elle d’une sténose ou d’une oblitération des artères : la peau est froide, fine, dépilée, avec un aspect de livedo ou parfois pourpré.
La prise en charge d’un pied diabétique impose, outre l’éventuelle adaptation de la prescription antidiabétique et l’assurance de la compliance du patient, la suppression de l’appui au moyen de dispositifs spécifiques (chaussures de décharge, etc.), une détersion manuelle de l’hyperkératose, une désinfection locale, une éventuelle antibiothérapie systémique (plaies infectées) ainsi que l’application de médicaments favorisant la cicatrisation des plaies chroniques. Surtout, le patient diabétique doit respecter scrupuleusement les règles de prévention des atteintes du pied en veillant notamment à ne jamais marcher pieds nus, à porter des chaussettes en coton changées tous les jours, à limer ses ongles plutôt que de les couper, à ne pas utiliser de coricides, à inspecter quotidiennement ses pieds, à recourir à des soins de pédicurie réguliers, à pratiquer suffisamment d’exercice (marche à pied) pour favoriser la circulation collatérale de suppléance.
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