Alors que la contraception d’urgence EllaOne (acétate d’ulipristal) est disponible sans ordonnance en pharmacie depuis le 15 avril (désormais au prix de 19,70 euros), un sondage Harris Interactive/HRA Pharma met en évidence la méconnaissance importante de femmes concernant la contraception d’urgence.
Concernant le mode d’action par exemple, 78 % des Françaises de 15 à 50 ans pensent que la pilule du lendemain empêche l’implantation de l’œuf, 44 % qu’elle équivaut à une interruption de grossesse et 38 % croient qu’elle détruit les spermatozoïdes. Alors qu’en réalité la contraception d’urgence, que ce soit avec NorLevo ou avec EllaOne, bloque ou retarde l’ovulation de 5 jours, ce qui correspond à la durée de vie des spermatozoïdes.
Par ailleurs, 44 % des femmes estiment que « la contraception d’urgence ce n’est que pour les jeunes femmes » et 21 % qu’il faut obligatoirement prendre la contraception d’urgence le lendemain du rapport sexuel à risque, alors qu’il convient de la prendre le plus rapidement possible après le rapport, et de préférence dans les 24 heures.
Toutefois, les femmes sont conscientes de leur manque d’information à ce sujet : si 94 % déclarent avoir entendu parler de la contraception d’urgence, 65 % reconnaissent être globalement mal informées. D’où l’importance du rôle du pharmacien, désormais en première ligne dans la dispensation de la contraception d’urgence, que ce soit NorLevo ou EllaOne.
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