La buprénorphine est contre-indiquée dans les insuffisances hépatiques ou respiratoires sévères, en cas d’intoxication alcoolique ou de delirium tremens, ainsi qu’en association avec la méthadone ou les antalgiques morphiniques de palier 3. La méthadone est contre-indiquée en cas d’insuffisance respiratoire grave ; des précautions particulières s’imposent en cas d’asthme, d’insuffisance rénale ou hépatique, d’insuffisance thyroïdienne ou surrénalienne et d’hypertrophie prostatique.
Le disulfirame présente de nombreuses contre-indications : rénales, hépatiques, neurologiques et cardiovasculaires.
Le nalméfène est contre-indiqué chez les patients prenant des analgésiques opioïdes, ou ayant des antécédents récents de dépendance aux opioïdes, des symptômes aigus de sevrage aux opiacés ou pour lesquels une consommation récente est suspectée.
La naltrexone ne doit pas être utilisée en cas d’insuffisance hépatocellulaire ou de prises d’opiacés (y compris les traitements de substitution).
Le bupropion est contre-indiqué en cas d’épilepsie (également en association à des médicaments abaissant le seuil épileptogène), de troubles bipolaires, de sevrage alcoolique.
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3 questions à…
Françoise Amouroux
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