AU COMMENCEMENT, il y avait… l’eau de mer. L’océan comme une matrice, l’élément liquide comme un fluide nutritif, l’eau qui engendre la vie. La mer qui tonifie aussi, avec son iode aux accents vivifiants et ses vents salins que l’on respire à pleins poumons… Est-ce là ce qui a inspiré François Herlemont lorsqu’il a imaginé la formule de Stérimar ? De toute évidence, puisque c’est en évoluant sur l’eau, lors d’une sortie à ski nautique, que l’industriel réalise les effets positifs que peuvent avoir les embruns sur le système respiratoire. Il prend alors conscience de l’énorme potentiel thérapeutique de l’élément marin… Un pouvoir qu’il va rapidement mettre au service de la sphère nasale.
Tout se joue dans les années 1970. François Herlemont est alors à la tête d’une entreprise pharmaceutique française, les laboratoires Fumouze. Entité familiale par excellence, la structure a fait ses premiers pas en 1835 sous la forme d’une officine. Fondée par M. Fumouze-Albespeyres, elle va acquérir le statut de laboratoire et voir se succéder plusieurs générations de Fumouze avant d’être reprise par François Herlemont, en 1963. Cependant, plus de dix ans vont encore s’écouler avant que Stérimar fasse son entrée sur la scène pharmaceutique.
Étincelles.
À cette époque, au beau milieu des années 1970, l’hygiène nasale repose sur une seule solution, le sérum physiologique, qui associe l’eau à un sel chimique, le chlorure de sodium. Pourtant, une formule plus riche et complexe existe déjà et de longue date à l’état naturel ! En effet, l’eau de mer n’est-elle pas une combinaison d’eau et de sels minéraux ? Certainement… Mais pas seulement, car sa qualité naturelle lui confère également, parmi ses composants d’origine minérale, les oligo-éléments. Près de 80 d’entre eux ont été retrouvés chez l’homme, mais seulement une quinzaine sont reconnus comme étant indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Présents en très faible quantité dans le corps, ces éléments traces agissent comme des activateurs essentiels de nombreux mécanismes biologiques, et ce dans différents domaines, digestifs, circulatoires, musculaires, cérébral… Cuivre, manganèse, soufre, iode, fer, fluor, sélénium, silicium, zinc, jouent donc pour nos cellules le rôle d’étincelle, initiant les réactions physiologiques. Le corps ne pouvant les fabriquer, ils sont exclusivement apportés par voie externe et s’inscrivent, pour certains, au patrimoine de l’eau de mer. Ils ne sont pas les seuls. Les sels minéraux – chlorure de sodium, chlorure de magnésium, sulfate de magnésium, sulfate de calcium, sulfate de potassium - les accompagnent. Ensemble, ces composants minéraux vont agir en symbiose naturelle avec les cellules de notre organisme.
Pour la sphère nasale, le bénéfice est évident puisqu’il s’agit de préserver, par un lavage efficace, la fonction de filtre qu’assure le nez. Ce auquel s’emploient les minéraux en contribuant à la nutrition et à la croissance cellulaire. En matière d’hygiène du nez, l’eau de mer apparaît désormais comme providentielle. Naturelle, sans conservateurs, isotonique ou hypertonique, elle constitue une véritable (re)découverte qui va donner naissance à tout un segment du marché ORL en pharmacie. D’autant plus que la solution, par l’entremise des laboratoires Fumouze, bénéficie d’un conditionnement en spray qui, pour la première fois, utilise une valve à poche antireflux et un gaz inerte pressurisé qui garantissent l’asepsie de chaque dose délivrée. Ce mode de pulvérisation assure aux fosses nasales un lavage efficace et leur fait bénéficier d’une microdiffusion en fines gouttelettes, permettant une meilleure répartition de l’eau de mer et un contact prolongé avec la muqueuse.
Marque pionnière.
La solution d’eau de mer est lancée en 1975 sous le nom de Stérimar, « stéri » évoquant l’hygiène et la purification, tandis que « mar », racine latine de « mer », signifie bien sûr l’univers marin. Ce lancement ouvre une nouvelle voie au marché de l’hygiène nasale, celle des sprays d’eau de mer. Jugé très novateur, le produit est tout de suite bien accueilli par le public, ainsi que par son circuit de distribution, la pharmacie. En outre, il fait l’objet de fortes prescriptions de la part des spécialistes, médecins ORL, pédiatres… Son indication, il faut dire, est aussi simple que large : Stérimar se destine à l’hygiène nasale de l’adulte et de l’enfant. Utilisée quotidiennement, la formule facilite le mouchage et son apprentissage, restaure l’humidité naturelle du nez soumis à des conditions particulières (climatisation, chauffage, ronflements, sport, poussières, cigarettes…) et améliore l’action des traitements médicamenteux locaux associés. En préventif, elle contribue à préserver des pathologies pouvant affecter la sphère ORL en éliminant les agents infectieux ou les allergènes.
Depuis son lancement, aucune modification n’est venue transformer la composition de la formule originelle Stérimar Hygiène du nez, hormis dans la contenance puisque le flacon est décliné en format « pocket » de 50 ml en 1997. Était-ce là le signe attendu pour qu’une gamme entière au nom de Stérimar se développe ? Tout porte à le croire puisqu’en 1998, deux variations de la formule originale sont présentées : l’une est enrichie en cuivre, aux propriétés anti-infectieuses reconnues, et se voue aux nez sensibles qu’elle aide à préserver des rhumes et des contaminations bactériennes ; l’autre s’appuie sur l’effet réputé antiallergique du manganèse vis-à-vis des allergènes courants tels que pollen, ozone, acariens, poils d’animaux… En 2001, la petite gamme s’adjoint les services d’une nouvelle référence, Stérimar Soufre, consacrée à la lutte contre les rhinites récidivantes qui agressent les muqueuses nasales tout au long de l’année. Six ans plus tard, toute l’attention est portée sur la sphère nasale du bébé, siège de bien des manifestations pathologiques : Stérimar Bébé voit le jour conjointement avec une formule spécifiquement dédiée aux nez bouchés des adultes et enrichie en cuivre. En 2009, celle-ci a fait l’objet d’un conditionnement « pocket » mais la valse des lancements ne s’arrête pas là puisque l’année 2010 doit accueillir Stérimar Bébé en flacon de 100 ml ainsi qu’une version pour enfants à partir de 3 ans de Stérimar Nez bouché.
En tout, la gamme d’eau de mer en spray comprend 7 formules différentes (Hygiène du nez, Cuivre, Manganèse, Soufre, Bébé, Nez Bouché Adulte, Nez Bouché Enfant), un dynamisme créatif qui répond à l’identité toute pionnière de la marque. À jamais lié au domaine de l’hygiène nasale, le nom de Stérimar est synonyme d’efficacité, d’authenticité et de naturel aux yeux des utilisateurs. Rendant à César ce qui lui appartient, la marque ambassadrice des océans fait ainsi honneur au plus ancestral des principes actifs… l’eau de mer.
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