Des cas de dengue, importés par des personnes revenant d'un voyage sur l'île de la Réunion, ont été observés ces dernières semaines dans le sud-ouest de la France. Des opérations de démoustication sont en cours pour prévenir tout risque de cas autochtones.
Alors que la République dominicaine redoute une épidémie de dengue et que les cas sont aussi très nombreux sur l’île de la Réunion, le moustique-tigre n'épargne pas non plus la France métropolitaine. Depuis le début du mois, des cas de dengue ont ainsi été relevés dans le sud-ouest de la France, poussant les autorités à mener des opérations d'ampleur pour tenter de limiter la propagation d' aedes albopictus sur le territoire.
Dans la nuit du 22 au 23 juillet, plusieurs zones du Lot-et-Garonne vont ainsi être la cible d'une opération de démoustication, comme ce fut le cas, il y a quelques jours dans le département voisin du Tarn-et-Garonne. Dès le 15 juillet dans un communiqué, le préfet de Montauban confirmait l'existence d'un cas de dengue chez une personne de retour d'un voyage à la Réunion. Même si les moustiques-tigres ayant élu domicile dans le sud-ouest ne sont pas eux-mêmes vecteurs d'arboviroses, des traitements ont donc été réalisés afin de prévenir tout risque d'apparition de cas autochtones.
Le 18 juillet, c'est la préfecture du Lot-et-Garonne qui a, à son tour, confirmé la présence d'un second individu touché par la dengue, après un premier cas authentifié le 5 juillet. La présence d'aedes albopictus n'est pas nouvelle dans ce département, classé en niveau 1 du plan national antidissémination des arboviroses depuis août 2012, mais les autorités veulent tout de même rappeler à la population que certains gestes simples permettraient de « réduire de 80 % la présence du moustique à proximité de son domicile et donc d’éviter les piqûres ». Les personnes revenant de séjours dans des contrées à risques sont de leur côté invitées à faire preuve de la plus grande vigilance.
Détecté pour la première fois en France en 2004, dans les Alpes-Maritimes, Aedes albopictus, ou moustique-tigre, s'épanouit aujourd'hui dans 51 départements français. Depuis 2010, 54 cas autochtones de dengue ou de chikungunya, ont été causés, en métropole, par ce diptère.
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