LE RECOURS à la chaleur pour soulager la douleur n’est en rien nouveau. La grande majorité des personnes concernées connaissent son efficacité dans le traitement des douleurs de la nuque et du dos. Les trois quarts d’entre elles se reportent alors sur une bouillotte ou un bain chaud, selon une récente enquête de l’institut IPSOS*. Mais pour faciliter l’application de chaleur, il apparaît plus pratique de recourir aux patchs auto chauffants, qui ont ouvert un marché ces dernières années. Il faut dire que le jeu en vaut la chandelle. D’après la même enquête IPSOS, près de la moitié des Français déclarent souffrir d’un mal de dos. Quant aux douleurs cervicales et articulaires, elles concerneraient le quart de nos concitoyens. En réponse à ce constat, les ventes de patchs chauffants ont décollé. Leur chiffre d’affaires total se situe aux alentours de 8,5 millions d’euros (Source IMS Health). « Le marché a connu une progression de 70 %, passant de 568 000 unités en 2009 à 970 000 en 2010, depuis le lancement de ThermaCare », indique Marie Blandino, chef de produits chez Pfizer Santé familiale (filiale issue de la reprise en 2010 de Wyeth Santé familiale par Pfizer).
Ajustement par scratch.
Dans le portefeuille du laboratoire, aux côtés des antalgiques Advil et Kamol, la marque ThermaCare est lancée en France fin 2009, soutenue par une campagne de publicité à la télévision en début d’année. Il s’agit d’un patch auto chauffant destiné aux zones musculaires et articulaires douloureuses. Ses cibles sont donc les tensions musculaires, les courbatures et même l’arthrose. « Il convient pour des douleurs chroniques ou occasionnelles », souligne la chef de produits, précisant bien que des douleurs trop récurrentes doivent orienter la personne vers la consultation médicale. Ce patch se décline en deux formats. L’un permet un positionnement sur l’épaule, la nuque et le poignet. Le second prend place sur le bas du dos et les hanches, à la manière d’une ceinture lombaire (taille 38 à 50 pour les femmes, 32 à 52 pour les hommes). Le système est ajusté par des scratchs. Ce dispositif médical dispose d’alvéoles thermoactives disséminées dans un tissu. Lorsque le conditionnement sous vide est ouvert, l’oxygène entre en contact avec ces alvéoles. Le fer qu’elles renferment est alors oxydé, provoquant la libération d’une chaleur maintenue aux alentours de 40 °C pendant 8 heures. Cette température optimale est atteinte en moins d’une demi-heure.
* Enquête menée en 2009 auprès d’une population représentative de 1 016 adultes.
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