Les lactobacilles sont chargés de défendre le vagin contre les agressions internes et externes. Ils exercent trois actions physiologiques essentielles. Ils forment un biofilm protecteur des muqueuses en produisant de l’acide lactique qui acidifie le milieu vaginal (pH entre 3,5 et 4,5) au point d’inhiber le développement de la majorité des bactéries pathogènes.
Ils produisent également du peroxyde d’hydrogène (H2O2) très toxique vis-à-vis des gonocoques, des clamydia et même du virus VIH. Enfin, ils empêchent les microorganismes pathogènes d’adhérer à la paroi de la muqueuse vaginale et de rester à l’état latent. Ils renforcent ainsi les mécanismes de défenses physiologiques contre les infections.
« Lorsque le taux de lactobacilles diminue et que le milieu devient moins acide, les sécrétions vaginales se modifient dans leur aspect et leur odeur, rappelle le Dr Jean-Marc Bohbot, directeur de l’Institut Fournier à Paris. Ce déséquilibre favorise la survenue de candidose vulvo-vaginale et surtout de vaginose bactérienne qui représente 30 à 35 % des infections. Pour rééquilibrer le pH, il faut réensemencer la flore avec de bonnes bactéries. On utilise pour cela des probiotiques par voie gynécologique. »
Mais tous les lactobacilles n’ont pas la capacité de produire du peroxyde d’hydrogène et ne sont pas présents dans les mêmes proportions dans la flore saine. Après vingt ans de recherche, les Laboratoires Iprad ont sélectionné et breveté la souche majoritaire des lactobacilles : le lactobacillus crispatus.
Non seulement il a la particularité d’être le plus présent, mais il produit le plus de H2O2 (95%). En cas de vaginose, il disparaît quasi totalement : il est donc un marqueur majeur de la santé de la flore vaginale. Les équipes du laboratoire ont réussi pour la première fois à stabiliser et formuler cette souche particulièrement fragile et sensible.
Pour encore plus d’efficacité, il est associé au thiosulfate de sodium qui renforce la production d’H2O2 et stoppe la prolifération des germes. Grâce à sa formule unique 100% lactobacillus crispatus, Physioflor soulage en une semaine les désagréments intimes des femmes. Le produit est disponible sous deux formes galéniques et deux concentrations différentes pour le même bénéfice en cure courte.
Les femmes peuvent ainsi bénéficier de la prise en charge qui leur est la mieux adaptée. Les gélules vaginales sont destinées à une prise quotidienne pendant sept jours à raison d’une gélule au coucher. Les comprimés vaginaux à libération prolongée sont destinés à une prise bi-hebdomadaire.
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