Le Bulletin « Eurosurveillance » (volume 16, n° 48, 1er décembre) rapporte la description de deux cas de rougeole chez des adultes qui avaient reçu deux doses de vaccin conformément aux recommandations.
Le premier a été diagnostiqué en avril 2011 chez un patient présentant une éruption cutanée fébrile mais sans toux, ni écoulement nasal, ni conjonctivite ou signe de Köplik. Une sérologie (IgM et IgG) effectuée le jour même confirme le diagnostic de rougeole mais avec des IgM négatifs et qui le restent dix jours plus tard. Une PCR réalisée sur un prélèvement urinaire et salivaire met en évidence la présence du virus de la rougeole. Un adulte contact rencontré dans une salle de sport, pour lequel on ne retrouve pas d’antécédent de vaccination et qui rapporte un voyage en France, est à l’origine de la contamination.
Le deuxième cas a été diagnostiqué en juillet 2011 chez un médecin présentant une éruption typique sans fièvre ni aucun autre signe de rougeole. Une sérologie confirme le diagnostic et, là aussi, avec des IGM négatifs. L’origine de la contamination était cette fois un patient non vacciné de retour d’un voyage en Espagne et qui avait été vu par le praticien aux urgences. Les auteurs expliquent que des sujets vaccinés peuvent développer une rougeole d’intensité modérée avec des IgM négatifs. L’absence d’une réponse immunitaire systémique (IgM) et le nombre peu important de virus à la PCR suggèrent que les patients vaccinés sont moins contagieux que les non-vaccinés.
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