LES BRONCHODILATATEURS pris à la demande ou en continu constituent le principal traitement symptomatique de la BPCO. Oslif Breezhaler est un nouveau bronchodilatateur longue durée d’action en une seule inhalation par jour. L’indacatérol appartient à la classe des bêta-2 adrénergiques, son délai d’action est rapide, dans les cinq minutes suivant l’inhalation, et prolongé sur 24 heures. Oslif offre au patient l’avantage d’améliorer sa fonction pulmonaire jusqu’au lendemain matin, sans fluctuation de sa couverture thérapeutique.
L’inconfort nasal et son impact sur la qualité de vie ont également mobilisé l’intérêt des équipes du Laboratoire Pierre Fabre qui ont trouvé une nouvelle force antiallergique pour combattre efficacement les symptômes des rhinoconjonctivites allergiques et de l’urticaire. La bilastine est un antihistaminique non sédatif dont l’action rapide et prolongée autorise une seule prise par jour. Sa haute sélectivité pour les récepteurs H1 périphériques permet un soulagement efficace des symptômes nasaux (éternuements, rhinorrhée claire, obstruction nasale) mais aussi oculaires (conjonctivite) de la rhinite allergique, et de ceux de l’urticaire (diminution de l’intensité des démangeaisons, du nombre et de la taille des papules). « La bilastine (Inorial) est un antihistaminique original qui n’est pas le dérivé d’une autre molécule et qui a été conçu pour réunir le meilleur de chacune des molécules déjà existantes, ce qui en fait l’antiH1 le plus complet et le plus abouti, déclare le Pr Élie Serrano, de l’hôpital Larrey (Toulouse). En effet, les antihistaminiques H1 de deuxième génération ont tous les mêmes propriétés pharmacologiques et la même efficacité et ce n’est pas sur ce critère qu’on les différencie, mais sur la tolérance et les effets secondaires, en particulier la sécheresse, la somnolence, les vertiges, la rétention urinaire, les interactions médicamenteuses, l’allongement de l’espace QTc. »
Des propriétés optimisées.
Dans les études cliniques conduites avec bilastine 20 mg versus placebo, avec comme molécules témoins la cétirizine 10 mg, la desloratadine 5 mg ou la lévocétirizine 5 mg, il n’a pas été noté de différence d’efficacité statistiquement significative entre les antiH1. Cependant, par rapport aux antiH1 de référence, la bilastine a montré des propriétés pharmacologiques optimisées avec une meilleure maniabilité et une tolérance comparable au placebo, parfois meilleure que les témoins, et elle répond à tous les critères des recommandations de l’ARIA (Allergic Rhinitis and its Impact on Asthma) qui ont été révisées en 2010. En particulier, il a été démontré une absence de sédation et d’impact sur la conduite automobile. Il n’a pas non plus été mis en évidence de potentialisation de l’effet dépresseur du lorazépam (anxiolytique) en coadministration, ni de majoration des effets de l’alcool. La bilasatine n’a pas de métabolisme hépatique ni de métabolites actifs, et elle n’interagit pas avec le cytochrome P420 et n’a donc pas d’interactions médicamenteuses. De plus, elle ne modifie pas l’espace QTc et ne présente pas de toxicité cardio-vasculaire.
Inorial 20 mg se prescrit, sans adaptation posologique, à raison d’un comprimé par jour à prendre à distance des repas. Deux conditionnements seront bientôt disponibles en pharmacie, en boîtes de 10 et 30 comprimés avec un dosage unique de 20 mg.
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