Après une première communication mercredi dans laquelle elle n'exprimait pas de recommandation particulière, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est revenue sur cette décision vendredi.
Finalement, l'ANSM et l'Institut national du cancer (INCa) recommandent « à titre de précaution, d’éviter temporairement l’utilisation du docétaxel dans les cancers du sein localisés, opérables ». Ce nouveau point d'information rappelle que des décès sont survenus chez des patientes atteintes d'un cancer du sein et traitées par docétaxel en monothérapie ou en association, après une entérocolite sur terrain neutropénique. Les investigations sont en cours.
L'INCa et l'ANSM préconisent l'utilisation du paclitaxel en lieu et place du docétaxel. Ils précisent que « cette recommandation ne concerne pas, à ce stade, l’utilisation du docétaxel dans ses autres indications thérapeutiques » mais appellent les professionnels de santé à « la plus grande vigilance » et leur demandent d'évaluer individuellement chaque indication, en informant les patients « sur les différentes options thérapeutiques ». L’ANSM veille à garantir l’approvisionnement du territoire national en paclitaxel et rappelle, dans ce contexte particulier, « l’importance de déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être en lien avec l’utilisation des spécialités à base de docétaxel et de paclitaxel ».
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