Une grande étude internationale publiée dans le « Lancet Respiratory Medicine » conclut que la varénicline (Champix) n’augmente ni le risque de pathologies cardio-vasculaires ni le risque dépressif. Cette étude, qui vient réhabiliter la molécule, pourrait aussi remettre en cause le déremboursement de ce médicament, survenu en 2011 en France, après qu’il fut soupçonné de provoquer des troubles de l’humeur et des idées suicidaires. Dans le détail, l’étude a porté sur près de 165 000 patients ayant reçu une prescription de traitement pour un sevrage tabagique. Environ 107 000 d’entre eux ont reçu un substitut nicotinique, 6 500 étaient sous bupropion et 51 500 sous varénicline. Au bout de 6 mois de suivi, les auteurs ont constaté que les patients sous varénicline ont un risque de cardiopathie ischémique significativement diminué de 16 %, un risque d’infarctus cérébral significativement réduit de 42 %. Le risque d’arythmie était également diminué de 28 %. En ce qui concerne les risques de dépression et d’automutilation, ils étaient respectivement diminués de 45 et 40 %. Les auteurs ont donc conclu à une absence de surrisque cardio-vasculaire et neuropsychiatrique de la varénicline.
Données rassurantes pour le Champix
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Publié le 08/09/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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