LE GRAND PALAIS à Paris abrite depuis quelques jours une Reine. Une Reine de la famille des Apidés. Plus précisément, elle et sa Cour composée de 60 000 congénères vivent dans une ruche installée sur les toits de l’édifice construit pour l’exposition universelle de 1900. L’objectif de la démarche : contribuer à la défense de la biodiversité et à la connaissance de la vie des abeilles en ville. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces insectes se plaisent bien dans les grandes agglomérations. Elles vivent même mieux en ville qu’à la campagne, à cause de la biodiversité, affirme Nicolas Géant, apiculteur à la Celle-Saint-Cloud à l’origine de l’opération. En effet, explique-t-il, il y a « des milliers de petites fleurs en ville, même de la lavande, alors que la campagne est polluée par les pesticides ». Nicolas Géant estime même que la pollution de la ville n’est rien comparée à celle occasionnée par les pesticides dans les campagnes. La preuve, les quantités de miel récoltées. En effet, selon l’apiculteur, une ruche des villes peut produire 50 kg de miel par an, contre 10 à 15 kg pour une ruche des champs. Pour le vérifier, il faudra attendre la fin de l’été, époque à laquelle la première récolte du « Miel du Grand Palais » est prévue. Désormais, on pourra dire que des toits de Paris, on peut toucher le miel.
Environnement et apiculture
Du miel sur les toits de Paris
Publié le 14/05/2009
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Crédit photo : AFP
C. M.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2664
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