La classe pharmacologique
Edurant renferme de la rilpivirine, un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse du VIH-1 (inhibition non compétitive).
Les principales caractéristiques du produit
Présenté sous forme de comprimés dosés à 25 mg, ce médicament est indiqué en association dans le traitement de l’infection par le VIH de type 1, chez des patients adultes naïfs de traitement antirétroviral ayant une charge virale inférieure ou égale à 100 000 copies/mL d’ARN du VIH-1.
Edurant est contre-indiqué en cas de traitement avec certains médicaments susceptibles d’induire une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine, et donc une diminution ou une perte d’effet thérapeutique, parmi lesquels des anticonvulsivants (carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne…), des antifongiques (rifabutine, rifampicine, rifapentine…), les inhibiteurs de la pompe à protons (baisse de l’absorption), un traitement systémique par la dexaméthasone (sauf en cas de dose unique) et les préparations renfermant du millepertuis.
À savoir : une adaptation posologique peut être nécessaire chez certains patients recevant de la méthadone.
Edurant ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf en cas de stricte nécessité.
Les patientes ne doivent pas allaiter durant le traitement. La prudence s’impose en cas d’insuffisance rénale sévère. La posologie recommandée est d’un comprimé à 25 mg, une fois par jour.
Le produit dans sa classe thérapeutique
La rilpivirine s’ajoute aux trois autres inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (une des trois enzymes du VIH) déjà mis à disposition en France, à savoir la névirapine-Viramune, l’efavirenz-Sustiva et l’etravirine-Intelence.
Le confort du patient
Les effets indésirables sont essentiellement représentés par des nausées, une augmentation de l’amylase pancréatique, des transaminases, de la bilirubine, du cholestérol total, du LDL-cholestérol et des triglycérides, des nausées/vomissements, des céphalées, des douleurs abdominales, une gêne abdominale, une sécheresse buccale, une sensation de fatigue, une éruption cutanée, une insomnie, une dépression, des sensations vertigineuses, une somnolence, une baisse du taux d’hémoglobine, du nombre de globules blancs et des plaquettes et par une baisse de l’appétit.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques