La vulve, organe sexuel érectile de la femme présente des parties directement visibles (les grandes lèvres) recouvertes de poils et elle contient de nombreuses glandes sébacées qui assurent son hydratation et sa lubrification.
Sur le plan microbiologique, le vagin possède un microbiote spécifique composé de 80 à 90 % de lactobacilles qui assurent sa protection contre le symptôme génito-urinaire. Ils ont également un rôle immunitaire et toute dysbiose occasionne un inconfort vaginal. Lorsque les femmes souffrent d'une atteinte vulvaire, les deux symptômes qui prédominent sont l'inflammation et le prurit. Dans 40 % des cas il s'agit d'une mycose, l'autre pathologie fréquente liée à un déséquilibre du microbiote vulvovaginal étant la vaginose bactérienne. La vulve peut aussi être atteinte d'herpès, de psoriasis génital, de lichen vulvaire, de dermites irritatives et allergiques. Dramatiques mais toujours d'actualité, les pratiques de mutilations rituelles ou médicales et les tortures peuvent provoquer un véritable délabrement des organes génitaux. Il faut savoir que 240 millions de femmes sont mutilées dans le monde. En dehors de ces situations extrêmes, il est maintenant bien établi que l'hypoestrogénie fréquente à la ménopause, le tabac qui diminue les sécrétions estrogéniques, les topiques vulvaires non appropriés (déodorants, parfums, lubrifiants, antifongiques, dermocorticoïdes) favorisent des irritations et des infections vulvaires.
Les nouveaux agresseurs
D'autres agressions vulvaires plus récentes se multiplient, dont certaines méthodes d'épilation qui provoquent non seulement un prurit mais des allergies, une hyperpigmentation ou une dysplasie vulvaire. « La plus redoutable est l'épilation définitive au laser, car elle retire en même temps que les poils, le bulbe pileux et les glandes sébacées et provoque une sécheresse qui, elle aussi, est définitive, prévient le Dr Bohbot, infectiologue (Institut Fournier à Paris). Les autres pratiques en vogue comme les tatouages et les piercings ne sont pas anodines, sans parler des dernières tendances comme la détox vaginale, qui consiste à introduire dans le vagin des boules bourrées d'herbes soi-disant assainissantes, ou le sauna vaginal à l'aide de bains de vapeurs parfumés aux huiles essentielles, se désole et s'inquiète l'infectiologue. Toutes ces pratiques détruisent l'équilibre du microbiote, en particulier celui des lactobacilles, avec à la clé des irritations, des infections, voire un choc septique. Pour restaurer l'écosystème, le traitement consiste à réensemencer la flore intime avec des probiotiques par voie vaginale ou orale, associés à une antibiothérapie selon les cas, et à agir sur les symptômes avec des topiques apaisants. »
Aginax est un soin global qui à déjà fait ses preuves : il inhibe le processus inflammatoire en moins de dix minutes avec une excellente tolérance (98 %). Il est composé de dérivés de glycérides octadécanoïques insaturés (GOI) qui bloquent les récepteurs aux prostaglandines PGE2, leucotriènes de l'inflammation. Il est présenté en crème fluide qui restaure le film hydrolipidique et hydrate grâce à ses acides gras, et en solution moussante adaptée à une toilette intime quotidienne.
D'après une conférence de Biogyne.
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