« Tout doit être fait pour optimiser la prise en charge et éviter les errances thérapeutiques, voire des interventions chirurgicales inutiles parfois mutilantes » témoigne le Pr Charles Chapron CHU Cochin à Paris. Les attentes des patientes sont claires : lever les tabous et disposer d’un diagnostic le plus précoce possible. L’objectif de l’étude internationale Feeling est d’améliorer la connaissance des caractéristiques cliniques de l’endométriose et des facteurs associés à son développement. « Aujourd’hui, la situation commence à changer mais beaucoup de questions restent sans réponse scientifiquement avérée. Les résultats finaux, attendus fin 2014, permettront d’identifier les facteurs génétiques, médicaux, diététiques ainsi que les facteurs exogènes » promet le gynécologue obstétricien. En attendant, les professionnels de santé doivent être davantage formés et sensibilisés à ce sentiment d’incompréhension et de malentendus ressenti par les femmes. « Il est urgent de repenser la parole des soignants et de travailler sur des protocoles d’annonce pour créer des conditions favorables d’échange et d’écoute, insiste le gynécologue. Il faudrait créer des centres de référence de l’endométriose pour raccourcir le délai de prise en charge, trop important en France. »
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Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
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