L’objectif de cette étude internationale est d’améliorer la connaissance des caractéristiques cliniques de l’endométriose et des facteurs associés à son développement. « Aujourd’hui, la situation commence à changer mais beaucoup de questions restent sans réponse scientifiquement avérée. Les résultats finaux, attendus en 2014, permettront d’identifier les facteurs génétiques, médicaux, diététiques ainsi que les facteurs exogènes », promet le Pr Chapron. En attendant, les professionnels de santé doivent être davantage formés et sensibilisés à ce sentiment d’incompréhension et de malentendus ressenti par les femmes. « Il est urgent de repenser la parole des soignants et de travailler sur des protocoles d’annonce pour créer des conditions favorables d’échange et d’écoute, insiste le gynécologue. Il faudrait créer des centres de référence de l’endométriose pour raccourcir le délai de prise en charge, trop important en France, et faire exister la pathologie sur la scène publique. »
Étude Feeling : résultats préliminaires
Publié le 30/05/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3011
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