La Haute Autorité de santé (HAS) a validé l’extension du délai de 7 à 9 semaines d’aménorrhée pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse à domicile. Saisie en urgence sur la question le 7 avril dernier par le ministre de la Santé, la HAS justifie sa décision par « la nécessité de garantir le droit des femmes à l'IVG durant la période d'épidémie de Covid-19 en évitant autant que faire se peut d'aller en établissement de santé ». Elle ramène ainsi au même délai l’IVG médicamenteuse à domicile et en milieu hospitalier. L’instance précise également le protocole médicamenteux : la prise de 200 mg ou 600 mg de mifépristone par voie orale suivie, 24 à 48 heures plus tard, de 800 μg de misoprostol par voie orale, sublinguale ou jugale. Dans tous les cas, l’administration par voie vaginale de misoprostol destiné à la voie orale est proscrite. Habituellement réservés à l’usage professionnel des médecins, sages-femmes et centres habilités, ces médicaments peuvent, dans le contexte sanitaire actuel, être dispensés sur ordonnance à l’officine directement aux patientes.
IVG médicamenteuse à domicile
Extension de 7 à 9 semaines d’aménorrhée
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Publié le 17/04/2020
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3596
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