L’épidémie de grippe, qui sévit depuis la mi-janvier, a provoqué plus de 10 000 décès supplémentaires. Ceux-ci ne sont pas directement imputables au virus de la grippe, mais la contraction de la maladie a aggravé certaines pathologies existantes, notamment chez les personnes âgées de plus de 65 ans et les sujets les plus fragiles. La France a donc enregistré 19 % de décès de plus que pour une mortalité hivernale moyenne. Selon l’InVS, cette surmortalité se rapproche de celle des hivers 2008-2009 et 2012-2013 qui avaient également enregistré 10 000 décès supplémentaires.
Cependant, l’épidémie, qui ne prendra vraisemblablement fin que dans deux semaines, risque de provoquer de nouveaux décès, et fera ainsi passer la saison 2014/2015 à un niveau record. 180 000 nouveaux cas de grippe ont été signalés au cours de la semaine dernière avec des pics en Corse, en Champagne-Ardenne et en Auvergne.
À ce jour, 163 personnes sont décédées sur les 1 335 cas graves admis en réanimation depuis novembre 2014, soit un taux de mortalité de 12 %. Toutefois, les autres statistiques de cette épidémie font état d’une grippe conforme au tiers supérieur des épidémies enregistrées sur les trente dernières années. Avec 2,8 millions de Français touchés jusqu’à présent par des syndromes grippaux (sources InVS), on est loin des 4,6 millions de cas de l’hiver 1989/1990, record absolu enregistré.
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