Les règles
Fatigue, seins sensibles, douleurs au ventre, maux de tête, irritabilité… des symptômes de plus ou moins forte intensité pendant le cycle menstruel, qui parfois nécessitent d’être traités. Que conseiller ?
Le gattilier pour son action sur la sécrétion de progestérone ;
L’achillée contre les crampes abdominales ;
La grande camomille pour son action relaxante ;
L’alchémille pour diminuer l’abondance des dysménorrhées et ménométrorragies ;
Le PEA (palmitoyléthanolamide), un endocannabinoïde naturellement synthétisé dans l’organisme utilisé pour soulager l’inconfort des règles.
On retrouve ces éléments seuls ou associés dans Seremens, Naturactive Règles douloureuses, Féminabiane Endo’Calm…
Le syndrome prémenstruel (SPM)
Le SPM touche principalement les femmes entre 30 et 40 ans et se manifeste par une multitude de symptômes d’intensité variable, physiques (mastodynie, congestion pelvienne, troubles veineux, ballonnements, céphalées…) et/ou psychiques (changements d’humeur, irritabilité, agressivité, humeur dépressive…).
Le gattilier, par une action anti-prolactine, une augmentation du taux de progestérone, une action mimant l’action de la bêta-endorphine, pourrait améliorer les symptômes physiques (maux de tête, gonflements et douleurs au bas-ventre, douleurs aux seins…) et psychiques (irritabilité, dépression, nervosité, agitation…) du SPM.
L’alchémille, riche en polyphénols, régulariserait la sécrétion ovarienne de progestérone et aurait un effet vasoconstricteur veineux.
L’huile d’onagre riche en acide gamma-linolénique, aiderait à maintenir le rapport PGE1/PGE2 et s’opposerait à l’hyperœstrogénie relative et l’hypersensibilité à la prolactine observées lors des troubles prémenstruels. En bonus, la peau sera bien nourrie !
L’apport de tryptophane, précurseur de la synthèse de sérotonine, permettrait d’agir sur les troubles de l’humeur observés dans le SPM.
On retrouve ces éléments seuls ou associés dans : dans Arkogélules gattilier, Ergyfémina, Ergyonagre, Naturactive Onagre, Féminabiane SPM…
En poursuivant dans les gammes de phytothérapie, on peut aussi agir symptôme par symptôme : ainsi, on pourra proposer la grande camomille en cas de manifestations anxieuses, la vigne rouge et l’hamamélis en cas de troubles circulatoires associés, le lamier blanc pour ses fonctions d’élimination…
Mycose vaginale
Parallèlement au traitement d’une mycose vaginale, on pensera aux probiotiques, principalement les lactobacilles pour leur capacité à accélérer la régénération de cellules épithéliales vaginales, à inhiber la fixation de Candida albicans et pour leurs capacités d’adhérence élevées à l’épithélium vaginal, améliorant ainsi plusieurs paramètres vaginaux.
On retrouve ces probiotiques dans Ergyphilus Intima, Féminabiane flore vaginale comprimés vaginaux, Lactibiane CND 10M, Fémibion…
Gêne urinaire
En association à un traitement ou dans l’attente d’un ECBU, on retrouve :
La cranberry, ou canneberge, grâce à ses proanthocyanidines de type A ou PAC-A (36 mg par jour), qui se lient aux adhésines d’E. coli, l’empêchant de se fixer aux récepteurs des cellules uroépithéliales : on la retrouve seule ou en association dans Féminabiane CBU flash, Cys-Control fort, Lero Gynélys, Ergycranberryl, Urisanol sticks, Urisanol flash, Urell…
Les extraits d’orthosiphon utilisés aussi pour bloquer les sites de liaison, cette fois au niveau des cellules uroépithéliales. Ils agissent en synergie avec la cranberry ;
La cannelle pour son effet synergique avec la cranberry ;
Le solidago, la prêle des champs et la bruyère pour favoriser l’élimination rénale ;
L’hibiscus pour ses propriétés anti-infectieuses, diurétiques, spasmolytiques.
Comme les microbiotes de la sphère intestinale, vaginale et urinaire sont imbriqués et impliqués dans la survenue des infections urinaires, l’apport de probiotiques (lactobacilles) permet de rééquilibrer la dysbiose qui peut être à l’origine d’une infection.
Ménopause
Contre les bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, on pensera à l’actée à grappes noires (Actea racemosa) pour son action sérotoninergique, au trèfle rouge, au soja (pour leur apport en isoflavones et leur effet œstrogène-like), à la sauge, au pollen…
On les retrouve seuls ou associés dans Féminabiane Méno’Confort, Arkogélules trèfle rouge, Phyto soya ménopause, Ergyflavone, Leropollen, Manhaé ménopause expert bio, Ymea jour&nuit…
Contre les troubles de l’humeur (irritabilité…), on préconisera l’actée à grappes noires pour son action sérotoninergique, la rhodiole, le houblon…
Contre le syndrome génito-urinaire lié à la ménopause (SGUM) comprenant atrophie vulvo-vaginale, sécheresse, dyspareunie, douleurs aux rapports sexuels, les probiotiques sont utilisés pour rétablir la dysbiose (certains les préconisant avant même l’arrivée de la ménopause) : Lactibiane Référence, Lactibiane CND 10M, Féminabiane flore vaginale…
Contre les douleurs articulaires liées à la ménopause, on conseillera l’harpagophytum, le saule, le curcuma, le boswellia, le bambou…
Attention : qui dit naturel ne dit pas sans contre-indication et notamment chez la femme, certaines des spécialités citées dans diverses indications (règles, SPM, ménopause…) sont contre-indiquées ou déconseillées en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein !
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