Défibrillateurs cardiaques

Harmoniser la signalisation

Publié le 09/09/2010

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?UN ARRÊTÉ du 16 août, publié au « Journal officiel » du 1er septembre, harmonise sur l’ensemble du territoire français les panneaux de signalisation des défibrillateurs cardiaques dans les lieux publics. Il s’ajoute au dispositif de prise en charge précoce de l’arrêt cardiaque, indique le ministère de la Santé. Grâce à la nouvelle signalétique, conforme aux recommandations internationales, le témoin d’un arrêt cardiaque sera averti de la présence d’un défibrillateur à proximité de l’accident, et sera donc à même de mettre en œuvre les actions nécessaires à la survie de la victime. Lieux privés accueillant du public, les pharmacies doivent appliquer ces dispositions, indique l’Ordre. Pour ce faire, quatre modèles d’affichettes sont proposées par l’arrêté. Le grand public pourra ainsi facilement identifier la présence d’un défribrilllateur de l’extérieur des officines. Depuis 2007, un décret permet à toute personne non-médecin d’utiliser un défibrillateur cardiaque, qu’il soit semi-automatique ou entièrement automatique. Une formation courte, d’une durée inférieure à une heure et dont le contenu a fait l’objet d’un arrêté en novembre 2009, doit permettre d’inciter tout citoyen à utiliser ces appareils. Par ailleurs, une expérimentation de géolocalisation des défibrillateurs, financée par le ministère de la Santé, permettant à tout témoin d’un arrêt cardiaque de localiser le défibrillateur le plus proche, est en cours. Le ministère incite également les clubs sportifs à s’équiper en défibrillateurs, en prenant en charge 40 % de leur coût. En France, chaque année, de 40 000 à 50 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque. Moins de 2 % d’entre elles survivent. La formation de la population aux trois gestes qui sauvent : alerter les secours, masser, défibriller, ainsi que la généralisation des appareils dans les lieux publics, devrait permettre de sauver de 2 000 à 3 500 vies supplémentaires chaque année.