La revue de l'Agence européenne du médicament (EMA) sur le valsartan, lancée par la Commission européenne le 5 juillet dernier, est étendue depuis le 20 septembre aux médicaments contenant du candésartan, de l'irbésartan, du losartan ou de l'olmésartan. Le choix de ces molécules s'explique par une structure spécifique commune (tétrazole) dont la synthèse peut potentiellement mener à la formation d'impuretés comme la nitrosodiéthylamine (NDEA) retrouvée dans le losartan fabriqué en Inde. Or la NDEA, comme la nitrosodiméthylamine (NDMA) détectée dans le valsartan fabriqué en Chine, est classée comme un probable cancérigène. Tout comme pour le valsartan concerné, les lots de losartan contaminés ne présentent pas de risque immédiat pour les patients, c'est pourquoi les autorités leur recommandent de ne pas arrêter leur traitement sans avoir consulté leur médecin au préalable.
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