LA « CHAUDE-PISSE » ne fait plus rire personne. Une communication récente du très sérieux Centre de contrôle des maladies américain (CCM) dresse en effet un inquiétant constat : la nouvelle forme de l’infection génitale, mieux connue sous le nom de gonorrhée, ne sera bientôt plus sensible qu’à un seul traitement, une injection de céphalosporine combinée à une dose orale d’azithromycine ou de doxycycline. De fait, la pénicilline et autres tétracyclines ne fonctionnent déjà plus sur les souches actuelles. En analysant les données de 17 villes américaines entre 1991 et 2006, les infectiologues ont ainsi noté que la gonorrhée était devenue résistante à la ciprofloxacine qui n’est donc plus recommandée en traitement unique par le CCM depuis 2007. La propagation de souches résistante à la céphalosporine serait imminente. Écoulements urétraux, saignements et démangeaisons n’ont pas fini de perturber la partie la plus intime de nos anatomies. Et le thème préoccupant de l’antibiorésistance, de faire couler beaucoup d’encre…
Bientôt incurable
La gonorrhée fait de la résistance
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Publié le 20/03/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3078
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