LE TABAGISME PASSIF, qui expose le poumon du sujet à un mélange des fumées des courants secondaire (dégagée par la combustion des cigarettes ou des cigares) et tertiaire (rejetée par les fumeurs), déclenche une réaction inflammatoire complexe, observée expérimentalement chez le rat. Pour une exposition à raison de cinq fois par semaine pendant deux mois (ce qui, selon les chercheurs, se rapproche du tabagisme passif dans un bar), des modifications significatives sont observées. D’abord un élargissement des espaces alvéolaires ressemblant à un emphysème débutant, ensuite une augmentation des macrophages pulmonaires, ces derniers présentant des déformations pour capter les microparticules. Et, enfin, une inhibition de la croissance et de la prolifération des cellules endothéliales vasculaires pulmonaires, ce qui rend les vaisseaux plus perméables, notamment au passage des leucocytes. Des observations qui ressemblent à ce qui est observé dans des maladies chroniques obstructives pulmonaires : emphysème ou bronchite chronique.
Réaction inflammatoire complexe
La physiopathologie du tabagisme passif
Publié le 20/09/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Adelheid Kratzer et coll. Présentation au Congrès de l’American Physiologocal Society.
› Dr BÉ. V.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2774
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques
Alzheimer : l’immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives