LES CHANCES d’arrêt du tabac sont liées à la vitesse d’élimination de la nicotine, selon une étude parue dans la revue « The Lancet Respiratory Medicine ». L’étude a porté sur 1 246 fumeurs souhaitant arrêter de fumer, comprenant autant de « métaboliseurs lents » que de « métaboliseurs normaux » (60 % des fumeurs, susceptibles de fumer plus et d’avoir plus de difficulté à arrêter le tabac). Ils étaient répartis en trois groupes, le premier traité avec des patchs à la nicotine et une pilule placebo, le deuxième groupe avec de la varénicline (Champix) et un patch placebo, le troisième groupe avec patchs et pilules placebos. Après 11 semaines de traitement, les métaboliseurs normaux du groupe prenant de la varénicline étaient presque deux fois plus nombreux à ne pas fumer que ceux sous patch nicotinique. En revanche, les métaboliseurs lents ont obtenu un résultat d’abstinence comparable sous patch nicotinique et sous varénicline. Selon les chercheurs, « adapter un traitement à la vitesse à laquelle les fumeurs métabolisent la nicotine pourrait être une stratégie clinique viable pour aider individuellement les fumeurs à choisir la méthode d’arrêt qui fonctionnera le mieux pour eux ». Ils souhaitent que ces résultats conduiront à développer un test sanguin pour évaluer le métabolisme de la nicotine et ainsi orienter les fumeurs vers la méthode d’arrêt du tabac qui leur convient le mieux.
Sevrage tabagique
La réussite liée à la vitesse d’élimination de la nicotine
Publié le 15/01/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3145
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