Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), l’amiante est encore responsable de 2 200 à 5 400 cas de cancers et de 1 700 décès chaque année. L’InVS consacre son « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (BEH) à l’amiante, matériau très isolant utilisé dans l’industrie et le bâtiment entre les années 1960 et 1980, interdit depuis 1997. Le cancer du poumon arrive très largement en tête des cancers professionnels attribuables à l’amiante, avec 1 328 à 3 709 nouveaux cas estimés et 1 004 à 2 805 décès en 2 012. Le cancer de la plèvre, ou mésothéliome, dont le seul facteur de risque avéré à ce jour est l’exposition à l’amiante, comptabilise pour l’année 2012, 678 à 915 nouveaux cas et 615 à 822 décès. Ces cancers apparaissent généralement de nombreuses années après l’exposition à l’amiante. L’InVS note une augmentation sensible des nouveaux cas de mésothéliome entre la fin des années 1990 et la fin des années 2000, notamment chez les femmes, alors que pour 28 % d’entre elles, aucune exposition à l’amiante n’a été retrouvée. L’InVS indique également que 129 à 731 nouveaux cas de cancers du larynx et 46 à 55 cancers de l’ovaire pouvaient être attribuées à une exposition professionnelle à l’amiante. Selon les estimations du Haut conseil de la santé publique (HCSP) en août dernier, l’amiante pourrait tuer entre 68000 et 100 000 personnes d’ici à 2050 en France par cancer du poumon ou de la plèvre.
L’amiante est responsable de plus de 2 200 nouveaux cancers par an
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Publié le 20/01/2015
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Avec l’AFP.
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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