Le cancer du poumon reste classé selon l’InVS/INCa, un cancer de « très mauvais pronostic ». Alors qu’il s’agit d’un cancer très fréquent, sa survie nette standardisée à 5 ans a augmenté de seulement 4 points pour atteindre 17 %, avec une survie nette standardisée à 10 ans de 10 %, et une survie à 15 ans de 14 % chez les 15-45 ans et de 5 % chez les 65-75 ans. « La thérapeutique n’est pas présente, et les diagnostics sont réalisés trop tard », reconnaît le Pr Agnès Buzyn.
Pour autant, la mise en place d’un dépistage organisé du cancer du poumon n’est pas à l’ordre du jour. « Les études américaines menées sur le sujet (le National Lung Screening Trial N.D.L.R.) ont montré que l’on risquait d’obtenir un grand nombre de faux positifs et de gestes invasifs inutiles avec un dépistage annuel par scanner spiralé », argumente le Pr Buzyn. L’INCA a toutefois lancé un appel à projet « priorité tabac », afin de sélectionner des grands essais cliniques en mesure d’évaluer la pertinence du dépistage organisé du cancer du poumon chez les gros fumeurs Français (30 paquets de tabac par mois). La Haute autorité de santé doit bientôt publier des recommandationssur la pertinence d’un dépistage organisé.
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