Les chercheurs du CNRS ont décidé d'engager une vaste enquête de 5 ans dans les couloirs du métro parisien pour établir un inventaire descriptif des espèces bactériennes qui le colonisent.
Armés de coton-tige et grâce à une nouvelle méthode - la métagénomique - les chasseurs de bactéries pourront en extraire l’ADN et établir la première cartographie de la diversité microbienne. Avec ces nouvelles cartes d’identité de microbes, ils espèrent faire des corrélations entre la population bactérienne et une zone géographique, ou encore étudier leur présence en fonction des lieux (touristiques, huppés, défavorisés, quartier résidentiel ou d’affaires), de la profondeur des stations, de la proximité avec l’eau, et aussi anticiper leurs comportements : « On pourra regarder si ces bactéries portées par l’homme résistent ou non aux antibiotiques, comment les éliminer, anticiper les risques épidémiques et peut-être aussi adapter les plans de nettoyage et bien d’autres déclinaisons », expliquent-ils. Cette étude sera menée en parallèle dans 16 mégalopoles mondiales, dont Marseille, New York, Londres, São Paulo, Tokyo, Berlin ou encore Shanghai.
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