L’INCa et l’ANSM lèvent la recommandation d’éviter temporairement l’utilisation de docétaxel dans les cancers du sein infiltrants non métastatiques.
Cette décision fait suite à l’ensemble des investigations menées au niveau européen, après la survenue de cas d’entérocolites d’issue fatale chez des patientes atteintes d’un cancer du sein traitées par Docétaxel. Ces investigations ne montrent pas d’augmentation de la fréquence des effets indésirables graves et des décès liés à cette molécule.
L’Institut national du cancer (INCa) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappellent que les taxanes (Docétaxel et Paclitaxel) ont une place importante dans la thérapeutique de certains cancers pour lesquels il n’y a parfois pas d’alternative. Afin de limiter les risques liés à leur utilisation et mieux encadrer les pratiques, l’INCa émettra en octobre 2017 un avis d’expert sur la place de ces molécules dans le traitement des cancers du sein infiltrants non métastatiques et les conduites à tenir pour la gestion de certains effets indésirables potentiellement graves. Dans l’intervalle, l’INCa et l’ANSM rappellent les mesures de gestion des risques auprès des professionnels de santé et des patients.
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