La semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus est l’occasion de rappeler l’importance du frottis dans la détection des lésions précancéreuses. Sa généralisation devrait intervenir en 2018.
Un millier de femmes meurent chaque année en France d’un cancer du col de l’utérus. 3 000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2015. Or, dans neuf cas sur dix, un frottis de dépistage cervico-utérin permet de repérer à temps les lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer.
La semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus, relayée par l'agence Santé publique France et l'Institut national du cancer (INCa), a pour objet de rappeler l’importance du frottis et d’inciter les quelque 40 % de femmes âgées de 15 à 65 ans qui n’en effectuent pas tous les trois ans, à se plier à cet examen.
En effet, selon l'INCa, la généralisation du dépistage organisé, avec des relances périodiques aux femmes concernées, devrait permettre de réduire encore de 30 % les nouveaux cas et les décès par cancer du col.
Cette généralisation devrait intervenir dès l’année prochaine. Ses promoteurs s’appuient sur les résultats encourageants des expérimentations menées dans 13 départements. Le taux de dépistage des femmes âgées de 25 à 65 ans y a grimpé de 12 points. D’ores et déjà, les responsables de l’INCa et de Santé publique France ont annoncé une montée en charge progressive du dépistage organisé dès cette année. Ils rappellent par ailleurs que, parallèlement au frottis, la vaccination anti-HPV constitue un mode de prévention complémentaire du cancer du col de l’utérus.
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