Comme pour toute maladie chronique, l’observance du traitement du glaucome à angle ouvert doit être optimale. N’hésitons pas à répéter à nos patients que le traitement ne doit jamais être arrêté sans l’avis de l’ophtalmologiste et que la posologie doit être correctement respectée. Quel que soit le type de traitement (collyres antiglaucomateux, laser, chirurgie), il comporte des effets indésirables dont certains peuvent être délétères sur l’observance de la prescription et la qualité de vie du patient. Ce dernier doit savoir que le traitement a pour but de diminuer la pression intra-oculaire, mais qu’il ne permet pas d’éviter la progression du glaucome. Cependant, il la ralentit suffisamment pour que le retentissement éventuel du glaucome sur la qualité de vision se produise le plus tard possible. Encore faut-il bien respecter les prescriptions.
En France, le glaucome serait responsable de 10 à 15 % des cas de cécité et/ou basse vision, soit environ 15 000 cas. En 2003, 2 % des Français âgés de plus de 40 ans sont traités pour un glaucome et 400 000 sujets ayant un glaucome ne seraient pas identifiés. Ce dernier chiffre est loin d’être négligeable. Le diagnostic d’un glaucome s’effectue en général lors d’un examen systématique motivé par une prescription de lunettes de près pour la presbytie. Lors d’un achat de lunettes loupes dans nos officines, nous devons rappeler qu’il est indispensable de consulter régulièrement l’ophtalmologiste et de mesurer régulièrement la pression intra-oculaire surtout après l’âge de 40 ans.
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Françoise Amouroux
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