Le risque d’amputation des orteils va être inscrit dans le Résumé des caractéristiques du produit des inhibiteurs de la SGLT2 (canagliflozine, dapagliflozine, empagliflozine).
Les antidiabétiques de la classe des inhibiteurs de la SGLT2 (canagliflozine, dapagliflozine, empagliflozine) exposent à un potentiel risque d’amputation des membres inférieurs, surtout affectant les orteils. Ce risque sera désormais inscrit au Résumé des caractéristiques des produits concernés, selon un communiqué de l'Agence européenne du médicament (EMA).
Pour la canagliflozine, le risque d’amputation est également ajouté comme effet secondaire rare (retrouvé chez 1 à 10 patients sur 1 000), et les médecins sont invités à envisager l’arrêt du traitement si le patient présente des infections ou ulcères cutanés.
Rappelons que les diabétiques sont déjà à risque d'amputation. Mais on a observé, dans deux études cliniques versus placebo, que ce risque était encore augmenté chez ceux traités par canagliflozine. En revanche, le surrisque n’a pas été retrouvé dans les études menées avec les autres inhibiteurs de la SGLT2. Néanmoins, les données étant limitées à ce jour, l’EMA estime que ce surrisque peut exister, et doit donc être pris en compte. Par ailleurs, les patients traités par ces antidiabétiques doivent vérifier régulièrement leurs pieds et prévenir leur médecin en cas de blessure, de décoloration cutanée, de sensibilité, ou de douleur aux pieds.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques